Quand l’école devient inaccessible

Un adolescent seul dans une salle de classe vide, de profil, regardant par la fenêtre.

Un besoin croissant : des jeunes en marge du système

Aujourd’hui en France, de plus en plus de jeunes se retrouvent sans solution éducative stable. Près de 1,5 million de jeunes étaient en situation de NEET (Ni en Études, ni en Emploi, ni en Formation) dès 2019 selon l’INSEE. La phobie scolaire touche entre 1 à 2 % des élèves, et environ 100 000 jeunes quittent chaque année l’école sans diplôme. S’ajoute à cela la réalité souvent ignorée des handicaps invisibles, estimés à 6 à 8 % des jeunes, qui rendent la scolarité classique difficile voire impossible. Ces chiffres traduisent un malaise profond, mais surtout un besoin urgent d'adapter nos modes d'accompagnement.

L’Éducation nationale face à ses limites

Le système scolaire français, fondé sur l’uniformité, peine à s’adapter à la diversité des parcours et des besoins individuels. Il laisse parfois de côté des enfants qui ne rentrent pas dans les cases : enfants en situation de handicap, en décrochage, en phobie scolaire ou traversant des épreuves de vie. La massification ne permet pas toujours de personnaliser l’enseignement, et l’accès à une éducation inclusive reste inégal.

Ce constat, bien qu’alarmant, ouvre la voie à des initiatives complémentaires qui redonnent du sens à l’acte d’apprendre.

Horizons : accompagner autrement, avec bienveillance et humanité

L’association Horizons a été créée pour offrir un lieu d’accueil sûr et adapté aux jeunes en difficulté avec le système scolaire classique. Nous accompagnons les enfants et adolescents qui font face à des handicaps invisibles, à la phobie scolaire, à des situations de deuil, de violence, ou de perte de repères.

Chez Horizons, chaque jeune est accueilli avec sa singularité. Grâce à un accompagnement personnalisé, nous les aidons à reprendre confiance, à retrouver le plaisir d’apprendre et à construire un avenir qui leur ressemble. Nous accompagnons aussi les parents, souvent isolés face à ce qui peut ressembler à un échec, en les intégrant pleinement au processus de reconstruction.

Loin de se substituer à l’Éducation nationale, nous créons un pont vers de nouvelles formes d’apprentissage, plus humaines, plus adaptées. Il est possible de faire autrement. Et surtout, il est urgent d’offrir à chaque enfant une chance de grandir, d’apprendre, de croire en lui.

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